Structure de la population d’éperlan arc-en-ciel de l’estuaire du Saint-Laurent

Résumé de la recherche

Dans l’estuaire moyen du fleuve Saint-Laurent, le rôle de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) est double : il occupe un rôle central dans les réseaux alimentaires aquatiques et constitue une espèce ciblée par la pêche sportive. Toutefois, la population de la rive sud de l’estuaire est désignée comme espèce vulnérable depuis 2005, en lien avec la dégradation de son habitat de fraie.

Mon projet de maîtrise vise à quantifier la contribution des sites de fraie de l’éperlan arc-en-ciel de la rive sud aux deux zones de rétention de l’estuaire moyen du Saint-Laurent. Afin de répondre à cette question, nous analysons et faisons la comparaison de la signature chimique des otolithes (concrétions calcaires de l’oreille interne) des jeunes éperlans pour distinguer les différents sites de fraie. Ce projet permettra de guider la gestion et la protection des différents sites de fraie de cette population essentielle du fleuve Saint-Laurent, tant sur les plans écologiques qu’économiques.

Ce projet est mené en collaboration avec Louis Landry-Massicotte du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Rosalie Gagnon
Rosalie Gagnon

Candidate à la maîtrise en ressources renouvelables à l’Université du Québec à Chicoutimi

Pascal Sirois

Professeur titulaire au département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi

Directeur de la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées

Olivier Morissette

Professeur au département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi

Cotitulaire de la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées