Localisation des frayères d’éperlans arc-en-ciel aux Îles-de-la-Madeleine dans un contexte de gestion des pêches et de protection des habitats fauniques

Résumé de la recherche

Au large des Îles-de-la-Madeleine, des pêches commerciales et récréatives à l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) sont pratiquées en automne et en hiver.

Notre projet vise à identifier la provenance des éperlans capturés par les pêches côtières (commerciales et sportives), particulièrement si ces poissons sont issus d’un recrutement local dans les ruisseaux des Îles-de-la-Madeleine ou de zones de reproduction externes (ex. côte gaspésienne) ou un mélange des deux. Afin de répondre à cette question, nous procéderons à l’analyse et à la comparaison de la signature chimique des otolithes de spécimens adultes récoltés par la pêche avec celle de larves récoltées en ruisseaux pendant la dévalaison.

Une analyse de la qualité de l’habitat sera aussi effectuée afin de déterminer quels sont les ruisseaux les plus productifs et propices à la fraie de l’éperlan arc-en-ciel. Il s’agit d’une information cruciale pour la conservation et la restauration des habitats, puisque la plupart des ruisseaux des Îles sont fortement affectés par les activités humaines (p. ex. : élevage de bétail, aménagements, agriculture, etc.).

Ce projet est mené en collaboration avec Antoine Richard du Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Martin Breton

Candidat à la maîtrise en ressources renouvelables à l’Université du Québec à Chicoutimi

Olivier Morissette

Professeur au département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi

Cotitulaire de la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées

Pascal Sirois

Professeur titulaire au département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi

Directeur de la Chaire de recherche sur les espèces aquatiques exploitées